Les particules en suspension (ou PM) sont plus qu’un contaminant ou qu’un polluant. Il s’agit de particules de poussière, de saleté et de liquides qui se retrouvent en suspension dans l’air. Certaines particules, telles que la fumée, le smog ou la suie, sont suffisamment grandes pour être visibles à l’œil nu ; mais les plus nocives sont les petites particules invisibles à l’œil nu1. Elles peuvent pénétrer dans vos poumons et même dans votre système sanguin. Moins l’air contient de PM, plus il est sain.
En quelque sorte, oui. La pollution atmosphérique est la présence dans l’air de substances en quantité supérieure à leur seuil naturel3. L’air pollué peut être nocif pour l’environnement et pour l’homme4.
Il existe différents types de polluants atmosphériques, tels que les gaz, les particules (organiques et inorganiques) et les molécules biologiques. Les PM sont donc un polluant atmosphérique.
En quelque sorte, oui. La pollution atmosphérique est la présence dans l’air de substances en quantité supérieure à leur seuil naturel3. L’air pollué peut être nocif pour l’environnement et pour l’homme4.
Il existe différents types de polluants atmosphériques, tels que les gaz, les particules (organiques et inorganiques) et les molécules biologiques. Les PM sont donc un polluant atmosphérique.
Il existe tant de particules que les scientifiques ont trouvé un moyen de les distinguer. Le terme PM1, par exemple, fait référence à la taille de la particule.
Il existe tant de particules que les scientifiques ont trouvé un moyen de les distinguer. Le terme PM1, par exemple, fait référence à la taille de la particule.
Oui, les particules en suspension et la pollution peuvent nuire à votre santé car elles sont suffisamment petites pour être inhalées. La taille des particules est directement liée à leur dangerosité potentielle vis-à-vis de la santé.
Également connues sous le nom de PM10, les particules grossières ont un diamètre généralement supérieur à 2,5 µm et inférieur ou égal à 10 µm de diamètre7. Une mesure de PM10 comprend les particules de moins de 2,5 um de diamètre.
Particules fines (PM2,5) présentent le plus grand risque pour la santé6, car elles pénètrent en profondeur dans les poumons et certaines même dans notre circulation sanguine ; l’exposition à ces particules peut donc affecter les poumons et le cœur7. Une mesure de PM2,5 comprend les particules de moins de 2,5 um de diamètre.
Les particules ultrafines on un diamètre de 0,1 µm ou moins.
Également connues sous le nom de PM10, les particules grossières ont un diamètre généralement supérieur à 2,5 µm et inférieur ou égal à 10 µm de diamètre. Une mesure de PM10 comprend les particules de moins de 2,5 µm de diamètre.
Les particules fines (PM2,5) présentent le plus grand risque pour la santé, car elles pénètrent en profondeur dans les poumons et certaines même dans notre circulation sanguine ; l’exposition à ces particules peut donc affecter les poumons et le cœur. Une mesure de PM2,5 comprend les particules de moins de 2,5 µm de diamètre.
Les particules ultrafines on un diamètre de 0,1 µm ou moins.
Nous savons que les particules fines peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même dans le système sanguin ; quels en sont les effets sur notre santé? Pour couronner le tout, les recherches indiquent trois domaines de notre santé particulièrement impactés par la pollution due aux particules:
L’OMS estime qu’environ 7 millions de personnes meurent chaque année d’une exposition excessive aux particules fines présentent dans l’air pollué8
Irritation des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge : Les particules en suspension peuvent être à l’origine d’inflammations et ce, même lorsque les muqueuses de votre nez font leur travail en filtrant les particules grossières. Certaines études révèlent que l’inhalation de particules entraîne un besoin accru en chirurgie des sinus9. À court terme, cela peut se traduire par des écoulements nasaux, des éternuements et des démangeaisons oculaires10.
Déclenchement de l'asthme et des allergies : Étant donné que les particules enflamment les voies respiratoires, elles contribuent au développement de l’asthme et impactent tout particulièrement les personnes déjà atteintes de la maladie11. Les PM provoquent également des réactions respiratoires allergiques, comme le rhume des foins12. Apprenez comment optimiser la qualité de votre air intérieur pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’asthme.
Aggravation des maladies coronariennes et respiratoires : Les particules peuvent provoquer des poussées ou aggraver les problèmes des personnes atteintes de coronaropathie, d'insuffisance cardiaque congestive ou de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)13.
En effet, certaines recherches suggèrent que la pollution peut nous affecter tout au long de notre vie, et une étude a révélé que les enfants et les personnes âgées sont parmi les plus vulnérables aux effets des particules14. Compte tenu de l’ampleur des risques sur la santé, il est essentiel de vérifier les niveaux dans votre région, via le tableau de bord Airthings.
Particules fines (PM2,5) peuvent pénétrer profondément dans les poumons et certaines mêmes jusqu’à la circulation sanguine ; il est donc essentiel de savoir d’où elles proviennent. Les particules en suspension sont constituées d’un mélange de différents composés solides et liquides, à la fois organiques et inorganiques, dont la poussière, le pollen, la suie, la fumée, les produits chimiques complexes, les sulfates, la poussière minérale, etc.15. Contrairement à ce que beaucoup pensent, les particules ne s’accumulent pas qu’à l’extérieur ; elles peuvent aussi se faufiler vers l’intérieur, ou même provenir de l’intérieur.
91 % des personnes vivant en ville ne respirent pas un air sain16
Les particules proviennent à la fois de sources naturelles et artificielles. La partie anthropique peut être générée par l’industrie, les travaux de construction, les décharges, l’agriculture, les véhicules à moteur essence ou diesel et le frottement des freins et des pneus17.
Les sources naturelles comprennent les feux de forêt, le pollen des plantes, les embruns provenant de l’eau, du sol et même des volcans et autres activités sismiques. Les "particules secondaires" sont créées lorsque les gaz réagissent dans l'air pour former des PM. Les oxydes d'azote émis par la circulation et certains gaz industriels peuvent ainsi devenir des solides ou des liquides18.
La poussière des routes, les embruns, le pollen ou les particules générées par les chantiers de construction ont tendance à être plus larges que les PM10, tandis que la combustion de carburant, le fonctionnement des moteurs ou les procédés industriels créent généralement des particules PM2.5. Les particules secondaires sont également susceptibles d’être composées de ces particules plus petites et plus nocives.
La fluctuation des PM2,5 a été corrélée aux variables climatiques et météorologiques, notamment la température, l’humidité relative de l’air et les conditions venteuses. Ce qui est logique, dans le sens où les particules présentes dans l’air peuvent se déplacer plus loin, ou rester piégées plus longtemps au même endroit, en fonction de la météo19.
3,8 millions de personnes meurent chaque année d’une exposition à la pollution de l’air domestique20
Une partie des particules que vous respirez chez vous a voyagé de l’environnement extérieur vers votre intérieur. Cependant, de nombreux facteurs peuvent aussi libérer des PM à l’intérieur !
Activités quotidiennes créant des PM
Dans le cadre de votre vie quotidienne, certaines activités peuvent générer des particules à l’intérieur. Faire la cuisine, par exemple, comme nous le faisons tous, peut générer des particules. De même, les activités de combustion telles qu’allumer des bougies, utiliser sa cheminée et fumer des cigarettes peuvent augmenter les niveaux de particules présentes à l’intérieur de chez vous21. Une partie de ce problème est lié à la ventilation, aux radiateurs mal ventilés et aux radiateurs au kérosène, susceptibles de créer des particules qui peuvent rester piégées à l’intérieur22. Même certains passe-temps23 sont connus pour en constituer des sources, comme le travail du bois, la sculpture et l’artisanat24.
Sources biologiques du PM
Les particules intérieures peuvent également provenir de sources biologiques, comme les moisissures ou les spores de moisissure, la poussière et les squames d’animaux (de minuscules morceaux de peau perdus par les animaux domestiques)25. On pense que ces formes de particules déclenchent des réactions allergiques26.
Les niveaux de particules dans votre maison dépendront de facteurs tels que les niveaux extérieurs, le type de ventilation ou de filtration de votre propriété, et le mode de vie des occupants. Si vous ne fumez pas et qu’il y a peu de sources supplémentaires de particules, les PM devraient être égales ou inférieures à leur niveau extérieur.
Vous devez d’abord connaître vos niveaux, afin d’y apporter des changements efficaces. Les particules sont rarement détectables sans l’utilisation d’équipements ou d’instruments adaptés. Le tableau de bord Airthings fournit les niveaux de PM locaux aux propriétaires d'Airthings Wave, Wave Mini et Wave Plus. Grâce au tableau de bord Airthings, vous saurez quand il y a de grandes quantités de particules à l’extérieur.
Par la suite, effectuez de petits changements chez vous pour améliorer les niveaux de particules :
Les purificateurs d’air peuvent aider à filtrer les particules. Le purificateur d’air que vous utilisez doit être équipé de filtres HEPA (filtre à air haute efficacité), pour que l’air aspiré passe à travers une barrière dense et multicouche de fibres maillées qui bloquera et emprisonnera les particules. Les filtres sont conçus pour répondre aux normes strictes de l’industrie27. N’oubliez pas de remplacer régulièrement les filtres, surtout lorsque vous savez que vos niveaux intérieurs de particules sont élevés.
Des études indiquent une remise en suspension significative des PM10 lors de l’usage d’un aspirateur28, bien que celui-ci fasse partie de notre quotidien. Heureusement, il existe une solution. Changer régulièrement les sacs de votre aspirateur peut le plus souvent aider à réduire les particules. De plus, en utilisant un aspirateur équipé d’un filtre HEPA, vous contribuerez à éliminer les particules lors de l’aspiration.
Vous pouvez faire inspecter, nettoyer et régler vos appareils électroménagers chaque année par un professionnel pour avoir l’esprit tranquille. Cela peut inclure l’entretien de votre chauffage central et de vos chaudières, ou bien le ramonage de votre cheminée.
Dans certains cas extrêmes, les autorités locales peuvent vous recommander de fermer vos fenêtres et de rester à l’intérieur si vous le pouvez. Cela est dû aux niveaux extrêmement élevés de particules dans une zone précise, parfois causés par de graves incidents très polluants, ou par des catastrophes naturelles telles que des feux de forêt. Référez-vous alors aux autorités locales et conformez-vous à leurs recommandations.
Un nettoyage régulier n'est pas seulement nécessaire pour maintenir votre maison propre, il peut aussi aider à réduire les niveaux de particules intérieures. Une chose que nous avons tendance à négliger est le nettoyage des bouches d’aération et des ventilations, que ce soit dans la cuisine ou dans la salle de bains. Il en va de même pour le remplacement ou le nettoyage des filtres de la VMC. Nettoyez-les régulièrement pour vous assurer qu’il n’y a pas d’accumulation de particules nocives.
Étant donné que certaines PM peuvent être créées en intérieur, il est judicieux de vous assurer que tous vos appareils à combustion - comme les cuisinières, les feux, les radiateurs et les chaudières - sont correctement ventilés pour permettre aux fumées de s’échapper vers l’extérieur.
Lorsque vous cuisinez, une hotte permet d’évacuer les particules à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur, où elles pourraient s’accumuler. De même, les filtres des systèmes de chauffage et de climatisation doivent être changés conformément aux recommandations du fabricant29.