Les virus ont toujours fait partie de notre quotidien. Les virus peuvent facilement se transmettre d'une personne à l'autre dans les écoles, bureaux et autres lieux de travail pour des raisons de forte proximité.
Récemment, la pandémie mondiale a fait passer la qualité de l'air intérieur au premier plan des préoccupations. La qualité de l'air joue un rôle important dans le risque de transmission et le taux de survie des virus.
Pour réduire le risque de transmission de virus au minimum, les écoles, bureaux et bâtiments commerciaux peuvent chercher à créer des environnements intérieurs sains.
Bien entendu, il est actuellement impossible de mesurer en temps réel le taux de particules virales dans l'air. Cependant, certaines conditions atmosphériques peuvent favoriser ou réduire le risque de transmission de virus. Le dioxyde de carbone, la température et l'humidité jouent un rôle important à cet égard. Continuez à lire pour comprendre pourquoi.
Chaque virus est différent, mais ils se propagent le plus souvent par voie aérienne. Il existe en réalité trois principales voies de transmission ;
Le contact. Par contact direct physique ou avec des surfaces contaminées
Les micro-gouttelettes en suspension dans l'air Elles peuvent rester dans l'air pendant des heures et être transportées sur de longues distances1.
Chez Airthings, nous gardons l'œil ouvert sur de nombreux facteurs, mais l'indicateur de risque de virus se concentre surtout sur ces trois voies de transmission. Les micro-gouttelettes en suspension dans l'air, les postillons éjectés en cas d'éternuement ou de toux, et le contact avec les surface2. Les habitudes de distanciation et d'hygiène peuvent aider à atténuer deux de ces problèmes, mais qu'en est-il des minuscules gouttelettes invisibles à l'œil nu ? Elles peuvent rester dans l'air pendant un certain temps et parcourir de longues distances. Alors comment atténuer ce risque ?
En gardant un œil sur la qualité de votre air intérieur, vous comprendrez quelles zones présentent un risque élevé de transmission de virus par voie aérienne. Les mesures préventives doivent être planifiées selon les données de chaque zone.
Sachez quoi faire et où agir grâce aux rapports générés dans le Dashboard sur votre risque de virus. Une surveillance continue vous permettra de vérifier que vos méthodes fonctionnent et de recevoir des alertes si votre risque de virus augmente.
Suivre la qualité de votre air intérieur vous permet aussi de rester au courant des recommandations nouvelles et émergentes. Faites le nécessaire pour créer un environnement sûr pour vos occupants et prouver que leur santé est votre priorité.
Quand nous expirons, notre corps expulse du dioxyde de carbone. Dans les lieux clos tels que les salles de réunion, les salles de classe ou les lieux de travail, des niveaux élevés de CO2 indique que la pièce est surpeuplée. Si l'air ne peut circuler, le terrain devient propice à la propagation de virus. Car trop de gens expulsent leur CO2 dans un espace réduit et mal ventilé.
C'est pourquoi les réglementations sur les émissions de dioxyde de carbone deviennent de plus en plus courantes sur les lieux de travail, et en particulier dans les écoles.
Aux Pays-Bas, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures et un groupe de travail pour assurer la bonne ventilation des salles dans les écoles3. Ils ont créé un système de mesure et demandé à la plupart des conseils scolaires de participer. La qualité de l'air est devenue une priorité absolue pour eux, car son impact est évident.
De même, « le gouvernement allemand a investi 500 millions d'euros dans l'amélioration des systèmes de ventilation des bâtiments publics pour aider à stopper la propagation du coronavirus », en octobre 20204. Cela ne concerne pas seulement l'air circulant dans les écoles, mais aussi dans les bureaux, les musées et les théâtres. Une partie du financement sert à l'achat de capteurs de CO2, qui permettent d'indiquer quand l'air d'une pièce est vicié.
Le CO2 doit être mesuré via un système complet de surveillance de la qualité de l'air, afin de savoir quand une pièce est mal ventilée ou surpeuplée.
Savez-vous pourquoi la saison de la grippe a lieu en hiver ? Dû aux changements climatiques qui augmentent la capacité de survie du virus et réduisent nos défenses immunitaires. Ces deux facteurs sont affectés par les basses températures et le faible taux d'humidité.
En effet, des études ont établi un lien entre la transmission des virus respiratoires saisonniers, notamment la grippe, et le taux d'humidité de l'air. Des recherches menées par le Centre de contrôle et de prévention des maladies ont révélé qu'avec un taux d'humidité de 23 %, 70,6 à 77,3 % des particules du virus de la grippe pouvaient encore provoquer une infection une heure après avoir été toussées6.
Dans l'environnement contrôlé, l'augmentation du taux d'humidité a provoqué la chute du pourcentage de particules infectieuses. Une augmentation de 43 % pour une réduction de seulement 14 %7. Lorsque le taux d'humidité est trop faible, l'air intérieur devient sec, ce qui permet aux micro gouttelettes et aux bactéries en suspension dans l'air d'y rester plus longtemps et de se déplacer plus loin.
De même, une étude provenant de l'université de Yale a révélé qu'un faible taux d'humidité altère physiquement les fonctions de barrière de notre corps, qui servent de résistance naturelle contre l'infection grippale8. En somme, le faible taux d'humidité du milieu contrôlé a eu un impact sur les défenses naturelles des participants.
L'impact de la température sur la transmission du virus est corrélé à l'humidité. Le froid peut souvent créer un environnement intérieur sec, et lorsque le taux d'humidité devient trop faible, les virus séjournent plus longtemps dans les microgouttelettes, ce qui facilite leur propagation. Cela signifie, entre autres, que le taux d'humidité doit être pris en compte dans l'analyse du risque de virus sur les lieux de travail.
En surveillant votre taux d'humidité et votre température, vous pouvez faire des ajustements afin d'aider le système immunitaire de vos employés à combattre les infections.
Mesurer les virus en suspension dans l'air en temps réel est actuellement impossible, ce qui est assez alarmant. Le mieux qu'on puisse faire est de déterminer la facilité avec laquelle un virus infectieux peut se propager sur un lieu de travail. Heureusement, les lieux de travail peuvent désormais exploiter des solutions complètes de qualité de l'air intérieur pour évaluer leur risque de transmission de virus.
L'indicateur de risque de virus d'Airthings calcule le niveau de risque de transmission de virus dans un bâtiment via un algorithme propriétaire obtenu à partir des données des capteurs de CO2, d'humidité et de température du Wave Plus for Business.
Il évalue quatre facteurs de risque en corrélation avec la propagation du virus aéroporté : son taux de survie, les défenses naturelles de l'organisme, l'occupation de la pièce et la qualité de la ventilation. Pour promouvoir les environnements intérieurs sains et sans virus.
Le Wave Plus for Business contient des capteurs de radon, de CO2, de COV, de température, d'humidité, de lumière et de pression atmosphérique. L'indicateur de risque de virus utilise un algorithme développé sur mesure à partir de ces capteurs qui analyse le lien entre les relevés de la qualité de l'air intérieur de l'appareil et les facteurs les plus courants qui contribuent à la propagation des virus dans un espace clos comme une école, un bureau ou un lieu de travail.
La transparence est actuellement plus importante que jamais. Chez Airthings, nous voulons être francs sur tout ce que nous pouvons et ne pouvons pas vous proposer. Cela vous permettra de choisir la solution adaptée à votre entreprise. Voici trois éléments à prendre en compte concernant notre indicateur de risque de virus :
Sources :
1. rehva.eu/fileadmin/user_upload/REHVA_COVID-19_guidance_document_V3_03082020.pdf
2. cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/more/scientific-brief-sarscov2.html#:~:text=Airborne%20transmission%20is%20infection%20spread,and%20time%20(typically%20hours).
3. lesopafstand.nl/lesopafstand/richtlijnen/ventilatie/
4. bbc.com/news/world-europe-54599593
5. bbc.com/news/world-europe-54599593
6. journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0057485
7. journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0057485
8. pnas.org/content/116/22/10905