Ce que nous mesurons : les particules en suspension (PM) sur les lieux de travail

Marie Bannister

Marie Bannister

juin 10, 2022

La pollution atmosphérique, en particulier les particules en suspension (PM), fait constamment la une des journaux dû au réchauffement climatique et à son impact sur notre santé.

Cet article vous indique ce qu'il faut savoir sur les PM afin de protéger votre entreprise et vos employés. 

91 % des personnes vivant en ville respirent un air vicié1

Contenu :

Qu'est-ce que les particules en suspension et pourquoi est-ce important ? 

Les particules en suspension sont des particules de poussière, de saleté et de liquides aéroportés2. Certaines particules, telles que la fumée, le smog ou la suie, sont suffisamment grandes pour être visibles à l’œil nu. 

Cependant, les plus nocives sont les plus petites, celles que l'on ne peut pas voir. Heureusement, les particules en suspension sont classées par taille. Les PM2,5, par exemple, ou particules fines, ont un diamètre inférieur à 2,5 microns. Elles peuvent pénétrer dans vos poumons et même dans votre sang3.  Les PM1 sont donc encore plus petites que les PM2,5. En gros, plus l'air est sain, moins il y a de PM sur votre lieu de travail. 

PM Illustrations_PM size

Quel impact les particules en suspension ont-elles sur la santé des occupants des bureaux, des établissements de santé et des centres éducatifs ?

L'exposition aux PM, dues entre autres aux émissions de gaz et aux processus industriels, est l'une des principales causes de maladies respiratoires et cardiovasculaires4. Malheureusement, ces particules se retrouvent facilement piégées en intérieur, en particulier via les unités CVC qui aspirent l'air froid provenant de l'extérieur. C'est pourquoi il est vital de surveiller vos niveaux. 

L’OMS estime qu’environ 7 millions de personnes meurent chaque année d’une exposition excessive aux particules fines présentent dans l’air pollué5

Pour couronner le tout, les recherches indiquent trois domaines de notre santé particulièrement impactés par la pollution due aux particules: 

  • Irritation des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge : Les particules en suspension peuvent être à l’origine d’inflammations et ce, même lorsque les muqueuses de votre nez font leur travail en filtrant les particules grossières. Certaines études révèlent que l’inhalation de particules entraîne un besoin accru en chirurgie des sinus6. À court terme, cela peut se traduire par des écoulements nasaux, des éternuements et des démangeaisons oculaires7.
  • Déclenchement de l'asthme et des allergies : Étant donné que les particules enflamment les voies respiratoires, elles contribuent au développement de l’asthme et impactent tout particulièrement les personnes déjà atteintes de la maladie8. Les PM provoquent également des réactions respiratoires allergiques, comme le rhume des foins9. Apprenez comment optimiser la qualité de votre air intérieur pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’asthme. 
  • Aggravation des maladies coronariennes et respiratoires : Les particules peuvent provoquer des poussées ou aggraver les problèmes des personnes atteintes de coronaropathie, d'insuffisance cardiaque congestive ou de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)10.

Tout cela peut conduire à l'insatisfaction des employés et, forcément, à une augmentation du taux d'absentéisme.

Les centres d'enseignement et les établissements de santé sont également menacés, car certaines recherches indiquent que nous y sommes exposés tout au long de notre vie. Les PM affecteraient tout particulièrement les enfants et les personnes âgées11. Assurez la sécurité de vos bâtiments en surveillant vos niveaux de particules en suspension avec la solution Airthings Business. 

asthma-386

D'où proviennent les particules en suspension ?

Les particules proviennent à la fois de sources naturelles et artificielles. La partie anthropique peut être générée par l’industrie, les travaux de construction, les décharges, l’agriculture, les véhicules à moteur essence ou diesel et le frottement des freins et des pneus12

Ses sources naturelles sont les feux de forêt, le pollen des plantes, les embruns provenant de l’eau, du sol et même des volcans et autres activités sismiques. Les « particules secondaires » se créent suite à la réaction de gaz dans l'air. Les oxydes d'azote émis par la circulation et par certains gaz industriels peuvent de cette manière devenir des solides ou des liquides13
PM image pollution

Que puis-je faire pour réduire les niveaux de particules sur mon lieu de travail ?


Il existe des moyens de protéger vos employés. Étant donné que la plupart des particules en suspension proviennent de l'air extérieur, elles peuvent être piégées en intérieur. Nous avons listé ci-dessous les étapes à suivre pour réduire la concentration de PM sur votre lieu de travail :

Première étape : le suivi


Tout d'abord, vous devez vérifier que vos niveaux sont bel et bien élevés. La solution Airthings for Business s'installe en quelques minutes, avec des détecteurs sans fil fonctionnant sur des batteries longue durée pour faciliter la surveillance des particules. 

Deuxième étape : l'enquête


S'agit-il d'un problème récurrent ? Tous vos capteurs enregistrent-ils des concentrations élevées ? Si le problème ne concerne qu'une zone, cela peut signifier que quelque chose à cet endroit fait monter les niveaux. De même, si vos niveaux n'augmentent qu'à certains moments de la journée, cela peut être le résultat d'une action. Par exemple, le nettoyage du bâtiment. L'aspirateur et d'autres activités de nettoyage peuvent soulever de la poussière dans l'air, enregistrant ainsi des relevés inquiétants.

Troisième étape : examiner l'extérieur


Une fois le problème confirmé comme étant permanent, examinez l'air extérieur. En effet, de l'air pollué provenant de l'extérieur peut pénétrer dans votre bâtiment. Le Airthings Dashboard lit vos niveaux de PM extérieurs locaux.

Quatrième étape : vérifiez votre système de CVC


Vérifiez que votre système de CVC fonctionne comme il faut. Si tout est bon, le simple fait de nettoyer régulièrement les filtres des systèmes de ventilation vous permettra d'y piéger les particules en suspension afin qu'elles ne passent pas au travers. De même, changer ces filtres vous assurera de bien aspirer l'air provenant de l'extérieur. 

Cinquième étape : installer de meilleurs filtres


Il existe de nombreux filtres HVAC sur le marché. Si vos niveaux sont élevés, c'est qu'il est peut-être temps de passer à un filtre plus performant. Comme vous le savez, des filtres plus résistants demandent au système CVC de délivrer plus d'énergie pour laisser passer l'air. En utilisant les données fournies par votre solution Airthings, vous pouvez justifier votre besoin de mise à niveau auprès des parties concernées. 

Smell_cloud_congruence-01

Vous voulez en savoir plus sur le moniteur de qualité de l'air intérieur le plus complet de la solution Airthings for Business, avec détection des particules en suspension, du bruit, du radon et plus encore ? Reprenez le contrôle de votre espace dès aujourd'hui avec View Plus for Business→b2b-view-plus-feature-banner

 

Sources :

1. https://breathelife2030.org/news/infographic-library/
2. www.blf.org.uk/support-for-you/air-pollution/types
3. www3.epa.gov/region1/airquality/pm-human-health.html
4. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0925753518321349
5. https://www.who.int/airpollution/data/en/
6. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6635701/
7. www.health.ny.gov/environmental/indoors/air/pmq_a.html
8. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4465283/
9. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0954611115001870
10. www.epa.gov/indoor-air-quality-iaq/indoor-particulate-matter
11. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4740117/
12. /blog.breezometer.com/what-is-particulate-matter
13. /blog.breezometer.com/what-is-particulate-matter

Get started Airthings for Business

Ready to learn more about how our solution can help your business breathe better?

B2B page illustration_Get started